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Ecriture agrandie
 

Regesto

Questo riassunto esiste solo in francese.

SUISSE: Art. 5 par. 4 CEDH. Refus d'ordonner une nouvelle expertise psychiatrique et de tenir une audience contradictoire pour statuer sur le maintien en internement du requérant.

Les autorités ont refusé de libérer le requérant, placé en internement psychiatrique pour avoir tué et décapité sa femme, sur la base de deux rapports d'expertise médicale ayant diagnostiqué une schizophrénie paranoïde, dont le dernier datait de trois ans; l'intéressé a toujours nié la validité scientifique de ces expertises, prétendant avoir commis le meurtre sous l'emprise de la colère et de la drogue. Selon le rapport de thérapie annuel du Service de psychiatrie de l'Office de l'exécution judiciaire, le requérant niait toujours sa maladie et refusait le traitement médical prescrit, de sorte que les conditions de libération à l'essai n'étaient pas réunies.
La Cour estime que ce rapport ne constituait pas l'avis d'un médecin expert et que les autorités auraient dû ordonner une nouvelle expertise psychiatrique indépendante, au motif qu'elles ne disposaient pas de suffisamment d'éléments pour refuser la libération à l'essai (ch. 61 - 66).
En outre, elles auraient dû tenir une audience contradictoire devant le tribunal administratif de Zurich afin d'entendre le requérant en personne, comme il l'avait demandé (ch. 71 - 76).
Conclusion: violation de l'art. 5 par. 4 CEDH.

Sintesi dell'UFG


(1° rapporto trimestriale 2014)

Diritto alla libertà e alla sicurezza (art. 5 par. 1 CEDU) e diritto a una decisione entro brevi termini sulla legalità della detenzione (art. 5 par. 4 CEDU); rifiuto delle autorità nazionali di ordinare una nuova perizia psichiatrica e un contraddittorio.

La causa riguarda il rifiuto delle autorità svizzere di liberare il ricorrente, in base a due perizie mediche che gli hanno diagnosticato turbe paranoidi e schizoidi, da un internamento psichiatrico inflittogli per aver ucciso e decapitato la moglie. Il ricorrente ha contestato la validità scientifica delle perizie e la diagnosi di schizofrenia paranoide. Dinanzi alla Corte ha segnatamente fatto valere una violazione del diritto alla libertà e alla sicurezza e del diritto a una verifica giudiziaria della legalità della detenzione.

La Corte ha considerato che, non avendo richiesto una terza perizia psichiatrica indipendente, le autorità nazionali non avevano elementi sufficienti per rifiutare la liberazione condizionale del ricorrente. Violazione dell'articolo 5 paragrafo 4 CEDU (4 voti contro 3).

Secondo l'apprezzamento della Corte, il Tribunale amministrativo non disponeva di una perizia psichiatrica sufficiente per rifiutare un dibattimento in cui sentire personalmente il ricorrente. Violazione dell'articolo 5 paragrafo 4 CEDU (4 voti contro 3).

Tenuto conto di queste conclusioni, la Corte ha rinunciato a esaminare il ricorso sotto il profilo dell'articolo 5 paragrafo 1 CEDU.

contenu

Arrêt CourEDH entier
résumé (italien)

références

Article: Art. 5 par. 4 CEDH