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Ecriture agrandie
 

Regesto

Questo riassunto esiste solo in francese.

SUISSE: Art. 35 par. 3 let. a CEDH. Exception préliminaire pour abus du droit de recours individuel.

Une personne âgée ne souffrant d'aucune pathologie clinique souhaitait mettre fin à ses jours et se plaignait de n'avoir pu obtenir des autorités suisses l'autorisation de se procurer une dose létale de médicament afin de se suicider.
Dans un arrêt de chambre du 14.05.2013, la Cour a conclu à la violation de l'art. 8 CEDH, estimant que le droit suisse ne définissait pas avec suffisamment de clarté les conditions dans lesquelles le suicide assisté était autorisé. L'affaire a été renvoyée devant la Grande Chambre suite à la demande du Gouvernement suisse. En janvier 2014, ce dernier a appris le décès de la requérante survenu le 10.11.2011 et en a de suite informé la Cour.
La Cour relève qu'elle a été induite en erreur par la requérante quant à la substance même de son grief. L'avocat de la défunte allègue que sa cliente a pris des précautions spécifiques pour éviter que son décès ne lui soit révélé, en lui demandant d'adresser toute correspondance à un pasteur bénévole pour l'association d'assistance au suicide EXIT tenu au secret, afin d'empêcher la Cour de mettre fin à la procédure. Dès lors, la Cour estime que le comportement de la requérante s'analyse en un abus du droit de recours individuel, invalidant sa requête et l'arrêt du 14.05.2013 (ch. 27 - 37).
Conclusion: accueil de l'exception préliminaire et déclaration d'irrecevabilité de la requête abusive.



Sintesi dell'UFG


(3° rapporto trimestriale 2014)

Diritto al rispetto della vita privata e familiare (art. 8 CEDU); abuso del diritto di ricorso individuale (art. 35 par. 3 a) CEDU); difficoltà a commettere un suicidio assistito.

Appellandosi all'articolo 8 CEDU, la ricorrente, nata nel 1931, ha contestato di non aver ottenuto dalle autorità svizzere l'autorizzazione a procurarsi una dose letale di pentobarbital di sodio. Nel gennaio 2014, il Governo svizzero ha informato la Corte di avere appreso che la ricorrente era deceduta per mezzo di una dose letale di pentobarbital di sodio nel novembre 2011. La Corte ha rilevato che la ricorrente ha preso precauzioni specifiche per evitare che la notizia del suo decesso fosse rivelata al suo avvocato e, in definitiva, alla Corte, al fine di impedire a quest'ultima di chiudere la procedura relativa al suo caso. Secondo la Corte, vi sono sufficienti prove che, omettendo deliberatamente di rivelare tali informazioni al suo avvocato, la ricorrente intendesse indurlo in errore in merito a una questione che verteva sulla sostanza stessa della sua censura relativa alla Convenzione. La Corte ha concluso che il comportamento della ricorrente costituisce un abuso del diritto di ricorso individuale (art. 35 par. 3 lett. a della Convenzione) (nove voti contro otto). Pertanto, le conclusioni della Camera nella sentenza del 14 maggio 2013, mai passata in giudicato, perdono ogni validità giuridica.

contenu

Arrêt CourEDH entier
résumé (italien)

références

Article: Art. 35 par. 3 let. a CEDH, art. 8 CEDH