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Ecriture agrandie
 

Regesto

Questo riassunto esiste solo in francese.

DÉCISION D'IRRECEVABILITÉ de la CourEDH:
SUISSE: Art. 9 et 14 CEDH. Interdiction de la construction de minarets.

L'intéressé se plaint que la disposition constitutionnelle heurte ses convictions religieuses. Toutefois, il ne fait pas valoir que celle-ci a déployé un effet concret à son égard. Il n'est donc pas directement victime d'une violation de la Convention. En l'absence d'allégations quant aux effets de la modification constitutionnelle sur ses proches, il n'est pas non plus une victime indirecte. Enfin, il n'a pas soutenu qu'il pourrait envisager dans un avenir proche la construction d'une mosquée pourvue d'un minaret et n'a donc pas rendu vraisemblable que la disposition constitutionnelle puisse lui être appliquée. La simple éventualité que cela puisse être le cas dans un avenir plus ou moins lointain n'est pas suffisante. Le requérant ne saurait dès lors se prétendre victime potentielle. Sa requête s'apparente à une action populaire au travers de laquelle il cherche à faire contrôler in abstracto, au regard de la Convention, la disposition constitutionnelle litigieuse. De surcroît, selon la Cour, les juridictions suisses seraient en mesure d'examiner la compatibilité avec la Convention d'un éventuel refus d'autoriser la construction d'un minaret.
Conclusion: requête déclarée irrecevable.



DÉCISION D'IRRECEVABILITÉ de la CourEDH:
SUISSE: Art. 13 CEDH. Interdiction de la construction de minarets. Voie de recours interne.

L'art. 13 CEDH ne va pas jusqu'à exiger un recours par lequel on puisse dénoncer devant une autorité nationale la législation d'un État comme étant contraire à la Convention. Dès lors que le cas d'espèce concerne le contenu d'une disposition constitutionnelle et non une mesure individuelle d'application, le grief tiré de la violation de l'art. 13 est manifestement mal fondé.
Conclusion: requête déclarée irrecevable.



Sintesi dell'UFG
(3° rapporto trimestriale 2011)

I ricorrenti hanno affermato che la disposizione costituzionale che proibisce la costruzione di minareti violerebbe la libertà religiosa e costituirebbe una discriminazione basata sulla religione. Uno dei ricorrenti, invocando il diritto a un ricorso effettivo, ha contestato inoltre l'assenza di rimedi giuridici efficaci per accertare in sede giudiziaria un'eventuale incompatibilità della norma costituzionale con la Convenzione.

La Corte ha statuito che i ricorrenti non possono essere considerati vittime di una violazione della Convenzione. Essi non sono infatti in grado di dimostrare che la disposizione costituzionale abbia avuto ripercussioni concrete per le loro persone o le loro attività. Inoltre, in precedenza, non avevano espresso alcuna intenzione di edificare un minareto e la semplice possibilità che possano decidere di costruirne uno in futuro non è sufficiente. La Corte constata altresì l'assenza di circostanze eccezionali che consentano di considerare i ricorrenti come delle vittime. Richiamandosi a una sentenza del Tribunale federale, la Corte afferma che, dinanzi a un caso concreto di applicazione, il Tribunale federale è in grado di esaminare la compatibilità di un eventuale rifiuto di costruzione di un minareto con la CEDU. In riferimento alla contestata assenza di rimedi giuridici, la Corte afferma infine che l'articolo 13 CEDU non prevede alcun rimedio giuridico che permetta di impugnare la legislazione di uno Stato dinanzi a un tribunale nazionale.

La Corte ha dichiarato irricevibili i ricorsi conformemente all'articolo 35 paragrafi 3 e 4 CEDU (decisione a maggioranza).

contenu

Arrêt CourEDH entier
résumé (italien)

références

Article: Art. 13 CEDH, Art. 9 et 14 CEDH